Recherche sur le genre, le sexe et la santé au Canada

Nous investissons de plus en plus dans la recherche sur le genre, le sexe et la santé...

  • 44,1 millions de dollars = Dépenses de l'ensemble des IRSC en recherche sur le genre, le sexe et la santé en 2011–2012.
  • 59,1 millions de dollars = Dépenses de l'ensemble des IRSC en recherche sur le genre, le sexe et la santé en 2012–2013.

Le nombre de chercheurs canadiens qui intègrent l'analyse du genre et du sexe à leur plan de recherche augmente également...

  • 26 % = Proportion de candidats retenus dans le cadre du concours ouvert de subventions de fonctionnement des IRSC ayant intégré le genre et le sexe à leur plan de recherche en décembre 2010.
  • 48 % = Proportion de candidats retenus dans le cadre du concours ouvert de subventions de fonctionnement des IRSC ayant intégré le genre et le sexe à leur plan de recherche en décembre 2011.

Il faudra travailler encore davantage pour que le genre et le sexe soient intégrés à tous les domaines de la recherche en santé...

Une analyse des demandes retenues dans le cadre du concours ouvert de subventions de fonctionnement des IRSC entre 2010 et 2011 a démontré que :

  • 21 % des études sur la santé des populations financées ont indiqué ne pas tenir compte du genre ou du sexe.
  • 44 % des études cliniques financées ont indiqué ne pas tenir compte du genre ou du sexe.
  • 54 % des études sur les systèmes de santé financées ont indiqué ne pas tenir compte du genre ou du sexe.
  • 81 % des études financées dans le domaine biomédical ont indiqué ne pas tenir compte du genre ou du sexe.

Percées de la recherché

  • Le Dr Jeffrey Mogil et ses collègues exposent une différence surprenante basée sur le sexe dans la fonction des récepteurs Toll (protéines qui agissent à titre de « premiers répondants » de notre système immunitaire) associée à la médiation des douleurs chroniques – l'une des nombreuses découvertes effectuées dans le laboratoire du Dr Mogil, résultat de l'analyse systématique de souris mâles et femelles lors de chaque expérience.
  • En comparant différentes approches méthodologiques pour analyser un seul ensemble de données et isoler les facteurs de risque des troubles musculosquelettiques, la Dre Karen Messing et ses collègues ont démontré que la stratification des genres est nécessaire si l'on veut détecter et comprendre la multitude de liens entre les expositions et les troubles musculosquelettiques.
  • Une nouvelle étude du Dr Jens Pruessner et de ses collègues semble indiquer que l'estrogène a un effet protecteur qui cible les régions du cerveau associées à la maladie d'Alzheimer. Cette recherche vient s'ajouter au nombre grandissant de preuves révélant la multitude de rôles joués par l'estrogène dans la santé du cerveau féminin.
  • La Dre Jayne Danska et ses collègues découvrent l'existence de différences liées au sexe entre le microbiome intestinal et la prédisposition au diabète type 1 chez la souris. Cette découverte pourrait nous aider à comprendre pourquoi les femmes sont plus susceptibles que les hommes de souffrir de maladies auto-immunes.
  • Après qu'une différence entre le nombre d'arthroplasties totales de la hanche ou du genou selon le genre du patient ait été mise en évidence au Canada, une nouvelle étude de la Dre Gillian Hawker et de ses collègues démontre pour la première fois que le genre d'un patient peut avoir un impact sur les recommandations de traitement de son médecin ainsi que sur les comportements interpersonnels en contexte de pratique clinique.
  • Dans le cadre de son nouveau programme de recherche sur la dépression chez les hommes, le Dr John Oliffe et ses collègues découvrent de nouvelles indications concernant la manière dont les hommes réagissent devant une dépression grave et des idées suicidaires, par exemple, comment le rôle, l'identité et les relations des hommes modifient les idées suicidaires liées à la dépression.

Avez-vous envisagé les possibilités?

Date de modification :